Tunisie
L’opposition tunisienne vent debout contre le référendum du 25 juillet. A moins de deux semaines de l’échéance, le Front du salut national, une coalition de formations politiques , a renouvelé lundi son appel à boycotter ce scrutin.
La nouvelle copie du projet de constitution présentée par le président Kais Saied n’a pas suffi à calmer sa colère. Les opposants dénoncent un texte taillé sur mesure et exigent le maintien de la constitution de 2014.
"Nous rejetons tout le processus. Nous appelons les Tunisiens à rejeter massivement ce référendum. Nous tenons à la Constitution de 2014 que nous considérons comme l’unique constitution légale, représentative de la volonté du peuple tunisien.", a déclaré Jawhar Ben Mbarek, leader du mouvement contre le coup d'Etat.
Ahmed Nejib Chebbi, le leader du Front du salut national abonde dans le même sens.
"Si aujourd'hui, on instaure un régime de confusion des pouvoirs, comme c'est le cas dans le projet de constitution, le Président accapare la plénitude des pouvoirs. Donc, la garantie des libertés disparaît. Il y a une menace qui trône sur les libertés.", a-t-il souligné.
L’opposition tunisienne redoute le risque d’un retour à l’autocratie, une décennie après le printemps arabe qui a mis fin au régime de Ben Ali.
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